
En France, le procès concernant le financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 est sur le point de se conclure. L'ancien président français et douze accusés supplémentaires, incluant trois anciens ministres, sont suspectés d'avoir formé un "pacte corrompu" avec la tyrannie de Mouammar Kadhafi afin de soutenir financièrement les efforts électoraux de 2007. À compter du mardi 25 mars dans l'après-midi, pendant environ deux jours et demie, le procureur financier exposera son argumentaire.
Après plus de dix semaines passées au tribunal, c'est maintenant au tour du procureur financier de prendre la parole dès ce mardi 25 mars. Cette phase pourrait s'étaler jusque jeudi soir; à cette date seront annoncées les sanctions demandées contre l'ancien président Nicolas Sarkozy ainsi que les autres prévenus. Attendue en personne lors de cet événement crucial, il fait face jusqu'à 10 années derrière les barreaux et une amende pouvant atteindre 375 000 euros. En raison de la sévérité alléguée des infractions - y compris corruption, dissimulation de biens publics détournés -, une décision importante consistera également à voir si le procureur demande ou non une assignation à comparaître devant justice ; cela entraînerait potentiellement l'emprisonnement immédiat de l'ancien chef d'État, même en cas d'appel.
Ces plaidoyers donneront donc au procureur l'espace nécessaire pour contester publiquement la défense proposée par Nicolas Sarkozy et ses codéfendants, qui ne s'en sont jamais départis tout au long des dix dernières semaines. Pour sa part, Nicolas Sarkozy, ayant fréquemment adopté une posture dramaturgique lors de son intervention, considère qu'il manque toute forme de preuve solide et concrète dans cette affaire. Veuillez lire la suite...
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